New York. Été 2011. De avril à septembre, j’ai photographié les new-yorkais sur la plage qui s’étend au sud de Brooklyn, entre Brighton Beach et Coney Island. Tels les animaux qui au crépuscule convergent vers le dernier point d’eau non asséché, les habitants des diverses communautés du Queens, de Harlem, du Bronx, de Brooklyn et de Manhattan affluent durant les mois les plus chauds de l’année vers cette bande de sable située au bord de l’océan Atlantique. La plage, lieu populaire, lieu de promiscuité, devient alors un espace unique d’interactions sociales, un lieu de haute sociabilité où les gens viennent pour vivre ensemble idéalement une communauté de plaisir, de bien-être face à la mer, loin des affres de la ville. Un état vital s’y recrée durant l’été, avec l’envie de retisser des liens de solidarité fragilisés voir dissous dans la vie quotidienne le reste de l’année.
 
      
      
      
      
      
      
      
      
      
      
      
      
      
      
      
      
      
      
      
      
      
      
                                       
                                       
                                       
                                       
                                       
                                       
                                       
                                       
                                      